Ate­liers FLE/alphabétisation pour les adultes :

L’association Ave­nir pro­pose aux adultes, fran­çais ou étran­gers, des ate­liers de com­pré­hen­sion, de pra­tique de la langue fran­çaise et d’alphabétisation. Ces ate­liers de FLE (Fran­çais Langue Étran­gère) sont ani­més par six inter­ve­nants béné­voles, ce qui per­met de consti­tuer de petits groupes.

Ces petits effec­tifs per­mettent de créer entre inter­ve­nants et « appre­nants » des rela­tions de confiance. Pour cer­tains, qui n’écrivent ni ne lisent dans leur langue d’origine, c’est un tra­vail dif­fi­cile et long qui s’engage et que tous abordent avec beau­coup de cou­rage et de bonne humeur, l’humour ren­dant les appren­tis­sages joyeux, ludiques et donc plus faciles.

Nos ren­contres sont des moments pri­vi­lé­giés où cha­cun peut s’exprimer. De nom­breuses natio­na­li­tés se côtoient et autour d’une même table, on peut retrou­ver des per­sonnes ori­gi­naires du Japon, de la Répu­blique tchèque, du Bré­sil, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, du Maroc, ou d’Arménie qui sont là pour un même objec­tif : mieux s’exprimer en fran­çais pour mieux s’intégrer, trou­ver du tra­vail, aider ses enfants à l’école, mieux connaître ses voi­sins…

A tra­vers des exer­cices de lec­ture, de gram­maire, de pho­né­tique, un vrai par­tage se fait entre tous, un par­tage des expé­riences vécues, des sou­ve­nirs du pays d’origine, des nou­veau­tés ren­con­trées en France. Les dif­fé­rences qui existent dans les langues de cha­cun, dans la pro­non­cia­tion (le « u » est un son très fran­çais !), dans la syn­taxe (il n’y a pas d’articles en japo­nais donc pas de fémi­nin et de mas­cu­lin…) expliquent sou­vent, en par­tie, les dif­fé­rences de culture.

Nous essayons de choi­sir des thèmes d’étude en lien avec la vie de tous les jours, l’actualité natio­nale ou locale pour que nos cours ne soient pas décon­nec­tés de la réa­lité mais plei­ne­ment inté­grés à la vie de nos « élèves », en pre­mier lieu savoir se pré­sen­ter, dire qui on est, où on habite etc…Et plus tard, lorsque la langue est un peu plus mai­tri­sée, appro­fon­dir les connais­sances sou­vent à par­tir d’expériences concrètes. La visite d’une expo­si­tion lors de la fête du livre jeu­nesse de Léo­gnan est par exemple l’occasion d’un tra­vail sur le voca­bu­laire marin et artis­tique et d’enrichissement de la culture per­son­nelle.

Nous avons beau­coup de plai­sir à venir don­ner nos cours et nous espé­rons que nos « appre­nants » viennent avec le même enthou­siasme. Nous appre­nons beau­coup les uns des autres et les élèves ne sont pas tou­jours ceux que l’on croit !